Navarre @ Le CentQuatre

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Interview par Anne-Cécile L.
Crédit Photos: N’kruma & Camille Fiire. 

Jeudi 11 mai, à Paris, le CentQuatre accueillait Navarre, le nouveau projet de Jérôme Coudanne, leader de Deportivo, l’occasion pour moi de le rencontrer, quelques semaines après la sortie de son nouvel opus Eurotrash Summer.

Paris ce soir, c’est la dernière date de ce début de tournée, comment se sont passées les premiers concerts?
Jérôme: C’était très bien, plutôt intimiste. Il n’y avait pas 10 000 personnes mais il y avait une bonne atmosphère, on a pris beaucoup de plaisir à jouer. C’était super! Pour moi, l’idée c’est de jouer de la musique donc il faut s’amuser. Si on commence à se faire chier, ça n’a plus de sens. Donc que ce soit devant 50 ou devant 100 000 personnes, l’idée c’est de prendre du plaisir à faire ce qu’on fait et là on s’est bien marrés.

Tu as « fui » Paris pour Barcelone, où tu as composé Eurotrash Summer seul, comment s’est passée la transition à la scène – puisque tu es maintenant accompagné de Jérôme Arrighi, Alexandre Maillard et Florian Gouëllo?
Jérôme: En fait ça c’est fait assez simplement, je ne savais pas à quoi ça allait ressembler à vrai dire. Ce sont plutôt des rencontres… Avec Jérôme on s’était déjà croisés, Alex qui est à la guitare et aux claviers est un pote d’un très bon ami à moi et puis on s’était déjà croisés aussi, et avec Florian on ne se connaissait pas mais on s’est tous réunis dans un local de répét’ et on s’est lancés. On avait les pistes, ils avaient écouté les chansons, ils savaient jouer… On a travaillé pour améliorer un peu les choses, les rendre live et tout ça. La transition c’est faite en jouant, simplement. Quand j’ai fait l’album, je n’ai pas voulu penser à ce à quoi ça allait ressembler en live parce que sinon c’est un peu réducteur. T’es un peu niqué, tu te retrouves dans l’étau à te dire « Ça je ne vais pas pouvoir, et ça non plus… » Du coup, ça te brime un peu dans la manière de composer, je n’ai pas voulu être brimé et tous les quatre on a fait en sorte de restituer ça.

On compare toujours, et parfois un peu lourdement, Navarre à Deportivo, ce n’est pas un peu chiant à la fin ?
Jérôme: C’est bizarre, c’est me comparer à moi même donc c’est curieux quoi… Moi je compose des chansons dans Deportivo, donc si un mec me dit qu’il n’aime pas Navarre mais qu’il adore Deportivo c’est super, et s’il aime les deux ou s’il me dit qu’il n’aime que Navarre c’est super aussi. Dans tous les cas, j’ai une part de responsabilité dans toutes ces choses, après je ne suis pas trop dans le passé… J’ai une tendance à être un peu mélancolique, nostalgique… Il faut que je lutte contre ce genre de trucs, que je me mette un coup de pied dans le derrière.

Mais cette comparaison ça n’a pas été un poids, pour toi, au moment de la sortie de l’album voire de la composition ? 
Jérôme: Un poids non, c’est un peu chiant mais l’avis des gens sur ma musique ne m’importe pas. C’est mon avis. Si je peux rentrer chez moi et me dire « J’ai bien travaillé, j’ai essayé de faire le mieux possible, je pense que ce n’est pas mal » c’est une réussite. L’avis des gens… Ils pensent bien ce qu’ils veulent! Je vais continuer à écrire des chansons, avec ou sans eux, avec ou sans public d’ailleurs… Si jamais ça ne marche plus du tout, je continuerai quand même à faire des chansons parce que c’est ma passion dans la vie.

Dans ce que j’ai pu lire jusqu’ici, les gens parlent surtout d’un changement radical de style musical… Moi je ne perçois pas vraiment ce changement, on te retrouve dans les mélodies mais aussi surtout dans les textes, je ne comprends pas trop… C’est plutôt une continuité / une évolution, non ?
Jérôme: Moi non plus je ne comprends pas, je suis à peu près de ton avis. Je trouve que c’est de la continuité, un album comme Ivres et Débutants, le troisième album de Deportivo, n’est finalement pas si éloigné de ce que j’ai fait là. Evidemment, il y a d’autres idées. Dans l’absolu, je suis d’accord avec toi donc je ne sais pas trop quoi dire. Les gens qui aiment Deportivo, ça les ramène à un moment de leur vie. Tu ne pourras jamais lutter contre ce truc là. Ce sera ce moment là, et ce moment là correspondra à des grosses guitares, avec des batteries qui tapent et un gars qui crie. Après ça, ils ne pourront jamais retrouver la même chose, mais moi je ne peux pas m’embarrasser de ça, j’ai une vie… Si on me dit « T’étais mieux avant », ben j’étais mieux avant pour toi, mais moi il faut que je continue à essayer d’apprendre des choses, de changer et même si de temps en temps je fais une sortie de route et que ce n’est pas super, ce n’est pas grave! L’idée c’est d’aller un peu de l’avant.

J’ai adoré Eurotrash Summer, c’est un de mes albums préférés de l’année… Surement pour sa noirceur. Ça m’a un parlé, j’aimais Deportivo pour la violence, la brutalité qui s’en dégageait, ça me rappelle mon adolescence et toute la colère que j’avais / que j’ai encore au fond… Là, Eurotrash Summer me parle aussi parce que c’est l’après-adolescence… La grosse claque que tu te prends un jour et qui te change à jamais; quand même la colère s’en va, que tu te retrouves face à ta vie, sans trop savoir quoi faire, comment continuer…
Jérôme: Ouais il y a un peu de ça, il y a l’idée de vide, ce n’était pas nécessairement une claque mais des circonstances de vie. Ça correspondait à une fin d’époque un peu générale et de manière plus intime plein de choses se sont finies: des vies, des gens que j’aimais, des relations, Deportivo… J’espère qu’on refera de la musique ensemble cela dit, mais, quand même, là, je savais que je n’allais pas faire de la musique avec eux… Tout ça, autant de pages tournées, tu vois le vide… Tu te dis « On fait quoi là maintenant ? » Du coup il faut composer avec tout ce truc, tout cet espace qui est aussi un espace de liberté… Quand tu tournes des pages comme ça, il y a des absences mais du coup ça laisse de la place à autre chose… Ça fout un peu le vertige mais il faut trouver son chemin…
Et il y a d’ailleurs aussi cette idée de trouver son chemin. L’album, c’est presque comme quelqu’un, un pote à moi, qui m’accompagne dans les rues de Barcelone à marcher… Il y a ce cheminement et à la fin j’arrive à la plage, tu as l’horizon, tu vois ce que je veux dire ? C’est un peu poétique, un peu cul-cul mais c’est ça.

Si on te reconnait quand même, il est vrai que le son de l’album est moins rock qu’avant. Est-ce que ce changement d’esthétique était voulu genre « nouveau projet = nouveau son » ?
Jérôme: C’était plutôt à l’instinct. Je n’aime pas trop cérébraliser tout ça. La musique, pour moi, ce sont plutôt des sentiments, des émotions. Mon instinct me guide là dessus, ce sont aussi des circonstances, le matériel que j’ai à disposition – et là je n’avais pas grand chose… J’ai composé avec ce pas grand chose : mon téléphone portable, mon pro-tools… Et mon instinct me dit « Bah écoute là c’est pas mal » donc je fais ça… Je ne prévois pas un album enfin… Je sais où je veux arriver avec mais je ne peux pas contrôler l’itinéraire. Ça dépend toujours des circonstances, des contraintes et des accidents accidents de parcours, tu te dis « Tiens j’aimerais bien faire une chanson comme ça! » et puis putain elle n’est pas du tout comme prévue et finalement c’est pas mal.. Ca se fait donc au fur et à mesure. Mais tu vas au bout et tu verras bien ce que ça donne… Donc mon instrument de prédilection c’est mon instinct, ça c’est sur, plus que la guitare, plus que le clavier ou tout ce que tu veux… J’essaie de l’écouter et ça demande beaucoup de travail parce qu’écouter son instinct c’est aussi se faire confiance et lui faire confiance. Et pour avoir confiance en soi, il faut beaucoup de travail. Tu vois, il y a plein de fois dans la vie, et même encore maintenant, et je m’en veux, où je me suis dis « Mais putain, merde, écoute toi, t’as écouté ce mec qui t’as convaincu d’un truc qu’en fait tu ne voulais pas vraiment! » Ça continue, il faut encore que j’apprenne à l’écouter plus que ça mais en tout cas j’essaye au maximum.

Toi, comment tu définirais ta musique ?
Jérôme: Robin (Feix), des Louise Attaque, a appelé ça de la « radical varièt’ », c’est de la variété radicale selon lui. J’ai trouvé cette définition super. Ça me paraissait bien, je trouve qu’il y a quelque chose de bien dans la variété; enfin dans le nom, c’est que c’est varié… Evidemment après ce n’est pas devenu ça, c’est devenu un truc avec des cases, c’est fait pour la radio, etc… Mais j’aime l’idée de faire partie de la variété, du rock français pas vraiment, je m’en fous, c’est vraiment un trop petit tiroir. J’aime bien l’idée d’avoir plus d’espace que ça, de pouvoir respirer, d’avoir un horizon… Alors que le rock français putain… Il n’y a pas beaucoup d’horizon… Donc radical varièt’, je pense que c’est bien.

Dans Comment fait-on ? tu opposes culture et divertissement : selon toi, quelle est la pire forme de divertissement qui existe aujourd’hui ?
Jérôme: Celle qui se fait passer pour de la culture ? J’ai rien de bien en tête. Nan, tant qu’il y a un tant soit peu de culture dans le divertissement c’est déjà pas mal. Le divertissement est partout, je n’ai rien contre, j’aime bien regarder la télé même si je le fais de moins en moins… La pire forme de divertissement je ne sais pas trop en fait…

Tu reprends Ma Colère de Francoiz Breut dans l’album, cette chanson me touche beaucoup au même titre que Banlieue Vortex Club parce que je m’y reconnais particulièrement. Personnellement, s’il n’y avait pas eu la colère dans ma vie, je ne serais plus là je crois… Pourquoi l’avoir choisie ?
JérômeJe comprends ça, moi la colère, pendant longtemps, ça m’a beaucoup aidé. C’était super. Enfin non, ce n’est pas super mais c’est une énergie. Il vaut mieux l’avoir que ne pas l’avoir. Mais là, ce n’était pas tellement de la mienne dont il s’agissait parce que les gens qui me connaissent savent que je suis en colère. Je suis gentil et en colère, en gros. Ma Colère, il s’agissait d’un truc un peu plus général et aussi de mon père je suppose, qui était un mec très en colère. A la fin de sa vie, il s’est apaisé, beaucoup, et il y avait quelque chose d’étrange là-dedans. Pour un mec tellement en colère d’être si calme, tu vois… C’était troublant.
Je trouve que ça correspondait aussi à l’humeur générale des gens, absorbés par le divertissement en permanence, qui n’ont du coup plus l’envie de combattre… Un peu amorphes… Dans les années 90, les groupes pointaient déjà du doigt cet aspect des choses et là c’est carrément devenu d’un niveau dingue… Evidemment avec les élections, ça a un peu remué, il y a un peu de colère mais bon… Tu vois, c’est un peu mou quoi… Je trouve que ça manque de colère, clairement. Dans les chansons, il s’agit toujours de danser pour oublier quelque chose, mais on ne parle pas de combattre… Je ne pointe pas ça du doigt, ça représente quelque chose de la société le fait que toutes ces chansons qu’on entend parlent du fait de danser… Les gens veulent fuir quelque chose qui les ennuient… Mais ça n’a pas l’air de vouloir combattre vraiment… Donc Ma Colère c’est un peu, je pense, la France… Plutôt que de sombrer dans l’état d’esprit plutôt pessimiste permanent où les médias te répètent « Ah c’est dur putain … » tu vois… Les gens sont déprimés, mais quand tu voyages un petit peu tu vois que notre pays est hyper bien! Bien sûr il faut changer des choses, il y a plein de trucs qui ne vont pas mais quand même… C’est super, on a de la chance, on a plein d’avantages, on peut sortir – au niveau culturel on a plein de choix, on mange, on a des salles de bains correctes, nos cuisines ressemblent à de vraies cuisines – c’est propre… Il y a aussi des gens dans la misère et là il faut faire quelque chose bien sûr! Mais le pessimisme et tout… On est vraiment couillons. Je pense que cet état d’esprit vient aussi des politiciens et des médias qui te répètent à longueur de journée que c’est dur… Mais non! Ça va! Va en Amérique du Sud, en Afrique, ils sont même plus joyeux que nous!
Et il y a aussi ce truc un peu bizarre avec l’Europe… L’Europe c’est assez jeune en définitive, et on a déjà un état d’esprit de petits vieux, alors qu’on devrait être à notre adolescence et avoir une sorte d’excitation… Alors bien sûr, il y a Erasmus et d’autres trucs super, ça bouge, mais quand même… Tu vas au Brésil, t’as l’impression que ce pays à 15 ans ! C’est la merde: les hôpitaux sont pourris, les prisons c’est une catastrophe, c’est le bordel mais l’état d’esprit est super! Ca m’énerve… Ca m’agace…

Ça te met en colère…
Jérôme: Et du coup ça me met en colère, ouais!

Au delà de cette reprise, tu cites Miossec, Nirvana dans Banlieue Vortex Club. Je sais déjà que tu es fan de Miossec mais quels sont les artistes qui t’ont le plus influencé ?
Jérôme: Entre Miossec et Nirvana, il y a une bonne doublette de départ, ensuite les trois groupes qui ont vraiment été importants et que j’ai écouté tout au long des années – sans jamais lâcher – c’est Bob Marley – tous ses albums, The Doors et The Velvet Underground. Et, en France, je pense que c’est Georges Brassens et Miossec.

Tes chansons cultes ?
Jérôme: Mes chansons cultes… Venus In Furs du Velvet Underground, une chanson de Lou Reed aussi, c’est une reprise du groupe The Drifters qui est dans le film Lost Highway, qui s’appelle This Magic Moment et Sinnerman de Nina Simone.

Et celles que tu as un peu honte d’écouter ?
Jérôme: Je n’ai plus honte d’écouter quoi que ce soit tu sais, je m’en fiche en fait… Du coup comme j’ai pas vraiment honte même quand c’est un peu bizarre… Laisse moi réfléchir je devrais trouver… De quoi je pourrais avoir honte ? Moi j’écoute Rihanna et je trouve ça bien…

Ça va! J’écoutais Beyoncé en venant…
Jérôme: C’est vrai ? Nan, je sais pas… Si la musique est bonne, comme dit Jean-Jacques… Tu vois, Jean-Jacques Goldman bah j’aime bien! Je suis capable de tout écouter, même un truc à la radio, un peu vulgaire, si ça me touche je suis content. Donc, rien de honteux.

Les derniers concerts qui t’ont marqué ?
Jérôme: Je suis allé en voir plusieurs… Je ne sais pas trop… J’ai vu les Red Hot Chili Peppers, La Femme, Biolay, Johnny Hallyday, Yann Tiersen, General Elektriks. Celui qui a remporté la mise là-dessus, même si je n’aime pas trop, ce serait les Red Hot Chili Peppers pour leur présence scénique, c’était super! Leur musique, ce n’est pas mon truc par contre c’était assez impressionnant de les voir en live.

Qu’est-ce qui t’a donné un jour l’envie de faire de la musique ?
Jérôme: Ce qui m’a donné envie de faire de la musique c’est d’abord le besoin de m’exprimer, c’était une excuse, un média… Tu vois, grâce au punk, ça semblait être possible… C’était aussi un besoin de réconfort et je l’ai trouvé dans la musique. Du soulagement et du réconfort.  La tristesse m’a également amenée, je pense, à faire de la musique au départ. C’était de la colère, mais qui au fond dissimulait une vraie tristesse. C’est tout ça qui m’a donné envie, enfin du moins qui m’a amené à en faire et m’exprimer. Et puis il y avait des groupes aussi, comme The Doors, je me suis dit « Ah, on peut s’exprimer comme ça! » J’ai mis du temps à dire des trucs intimes par contre… Au début, je chantais dans un anglais catastrophique mais ça mettait une sorte de mur tu vois… Et à un moment, je me suis dit « Allez, bas les masques, on s’en fout! » Dans le premier album de Deportivo il y a cette phrase qui dit « Puisqu’il se peut que vous puissiez ne jamais nous entendre, on va tout déballer! » Allez, vas-y on s’en fout, si ça se trouve personne nous écoutera alors autant y aller!

Eurotrash-Summer

Rien à voir, tu as travaillé avec Gustavo Torres pour l’artwork de l’album. Quelle place accordes-tu à l’image dans ton travail ?
Jérôme: Là, en l’occurence, je voulais vraiment qu’il y ait tout un truc autour, avec Deportivo aussi bien-sûr, mais là je voulais que ce soit un peu intense. A travers l’image, je voulais exprimer ma petite intensité intérieure. Il me semblait que c’était pertinent. L’idée de palmier, de mort, de soleil, c’est ma vie… Je voulais être au plus près de ce que je suis… Quitte à essayer des choses… Ça avait plus d’importance là, ça l’a toujours été, sauf que parfois on a été un peu maladroits sur l’image…

Au delà de la pochette, tu as aussi réalisé le clip de Décadence. Est-ce que tu prends part à la création de tes clips, même lorsque tu ne les réalises pas ou bien tu laisses carte blanche aux réalisateurs ?
Jérôme: Je leur donne à chaque fois des indices, il faudrait vraiment que je le fasse tout seul mais ça demande beaucoup de travail, beaucoup d’investissement… Je venais de faire un album donc à un moment tu délègues un peu… Et c’était con! Encore une fois je n’ai pas écouté mon instinct. J’aurais du demander à de vrais potes de le faire, même si c’est fait de brics et de brocs c’est toujours plus touchant même si c’est un peu pourrave plutôt que si ça à l’air tout bien… J’ai pris du plaisir à faire ça, j’ai réalisé plusieurs trucs pour Deportivo, c’est quelque chose que j’aime bien faire mais quand tu sors d’un album, que tu t’occupes du graphisme de la pochette et des idées de clips, à un moment tu te dis « Putain il faut que quelqu’un m’aide! »

Et au niveau scénique, est-ce que tu as prévu quelque chose de visuel ?
Jérôme: Pour l’instant c’est juste nous, parce qu’on manque de moyens, on fait avec les moyens du bord. C’est un peu rock là, tu vois. On a envisagé de jouer les chansons correctement déjà, c’est un peu l’idée. On fait une reprise de Deportivo parce que j’avais besoin d’une chanson un peu patate là-dedans. On a pris une chanson de Ivres et Débutants qui s’appelle Au Milieu, parce que c’était un lien entre ces deux albums…

Quels sont tes goûts en matière de cinéma ?
Jérôme: En matière de cinéma, je ne suis pas très exigeant. J’aime les films un peu populaire, la varièt’ quoi. Après, j’aime bien Jarmusch, Scorsese aussi mais tu vois c’est déjà des films à gros succès… J’aime bien A Bout de Souffle de Jean-Luc Godard, Ascenseur Pour L’Echafaud de Louis Malle, mais il y en aurait tellement… J’adore Elephant Man de David Lynch aussi.

Et pour finir, quels sont tes projets pour la suite ? Tu as prévu de venir jouer en Bretagne ?
Jérôme: 
J’aimerais bien venir jouer en Bretagne, mais ce n’est pas nous qui décidons, il faut que les programmateurs veuillent bien nous faire jouer, tu sais… Mais sinon mon projet pour l’avenir c’est d’essayer de profiter de la vie et être content!

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